Mon initiation à la parentalité positive

Chaque parent envisage d’inculquer à son enfant une éducation bienveillante, mais ce n’est toutefois pas chose facile. En effet, durant la « terrible two », autrement dit la crise des deux ans, de nombreux parents se retrouvent démunis face aux caprices de leur enfant. Ce fût mon cas avec ma Milla, ça l’est aujourd’hui à nouveau avec mon Lowan (et oui, il y a des choses auxquelles on ne s’habitue pas) !

Pour vous accompagner dans cette période un peu compliquée, ainsi que pour les années suivantes, Aurélie Callet et Clémence Prompsy, deux psychologues spécialisées dans le développement de l’enfant, peuvent vous apporter l’aide dont vous avez besoin au travers du livre : « Je ne veux pas ». Je ne dirais pas que cet ouvrage a changé ma vie (ce serait quand même limite exagéré) mais il a bouleversé ma relation à mes enfants.

La parentalité positive : qu’est ce que c’est ? #

La parentalité positive est une forme d’éducation reposant sur le respect et l’écoute de l’enfant. Dit comme ça, ça peut paraître simple, je vous l’accorde. En quelques mots, être un parent positif et bienveillant consiste à supprimer les punitions, les cris et les menaces. Il doit également essayer de supprimer le « non » de son vocabulaire pour le remplacer par des formulations positives, afin que la « terrible two » devienne plus facile à gérer pour lui et pour son enfant. Le fait d’instaurer des rituels et un cadre ferme peut aider votre famille.

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Parentalité positive
Parentalité positive et bienveillante

Le livre « Je ne veux pas » peut vous accompagnez dans votre démarche #

Le titre, que ces deux femmes ont choisi, est très évocateur. « Je ne veux pas » est une phrase que votre enfant peut répéter de nombreuses fois dans une journée. Les deux psychologues ont donc écrit un livre pouvant vous être d’une aide précieuse. Des trucs, astuces et règles d’or bienveillantes, pour que le quotidien de votre famille retrouve son calme. Ce livre est un allié précieux en cas situations familiales chaotiques, et vous accompagne dans votre cheminement vers la parentalité positive et bienveillante.

Ce que la parentalité positive a changé dans notre vie #

Je vous mentirais si je vous disais que remettre en question ses principes d’éducation est simple. On a tous tendance, soit à éduquer nos enfants comme nous avons été éduqués par nos parents (ce qui est mon cas parce que je juge avoir bénéficié d’une « bonne » éducation), soit à faire tout l’inverse. Ce qui est compliqué dans la parentalité positive c’est que ce n’est pas un juste milieu entre une éducation trop sévère et une éducation trop laxiste, c’est une toute autre approche, comme une autre alternative à toutes les méthodes éducatives qui ont été « expérimentées » par nos aïeux.

Dans l’esprit de beaucoup de parents non initiés, la parentalité positive est une éducation laxiste qui consiste à permettre tout et n’importe quoi à son enfant. Il n’en est rien !

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C’est une méthode qui prône la bienveillance, la communication, l’accueil des émotions, … mais tout ça dans un cadre stricte.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans l’ouvrage d’Aurélie Callet et Clémence Prompsy c’est qu’elles ne sont absolument pas jugeantes et encore moins culpabilisantes. Alors oui elles sont psy, mais ce sont aussi des mamans qui comprennent mieux que quiconque à quel point on peut se sentir démunis face à son enfant.

Parentalité bienveillante
Terrible two

Et puis, contrairement à beaucoup d’autres livres du même genre, elles, donnent de vrais conseils concrets pour se dépatouiller de quasiment toutes les situations avec bienveillance.

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  • J’ai appris à éviter les « Je ne veux pas », évidemment, mais j’ai aussi appris comment accueillir la colère de mon Lowan et comment réagir de manière bienveillante face à ses crises de nerfs.
  • J’ai appris à chercher le besoin caché derrière les bêtises de ma Milla : affection, attention, etc. J’ai appris à déjouer pas mal de petits conflits du quotidien par des tours de passe-passe très simples.
  • J’ai appris à m’excuser auprès d’eux pour mes instants de faiblesses lorsque l’épuisement prend le dessus sur la bienveillance.
  • J’ai appris que pour que mes enfants aient envie de grandir, il faut que je leur donne envie d’être grands, d’être comme moi et ça passe forcément par mon propre épanouissement.

Bref, même si le chemin est encore long avant que je puisse prétendre être une « maman positive », je pense être une maman plus « cool » et toute la famille s’en porte mieux. Si ça vous tente de l’être également, je ne peux que vous recommander « Je ne veux pas ».

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