Le dilemme de l’Ile-de-France : comment gérer les 2.700 friches face à l’objectif de zéro artificialisation nette ?

En Ile-de-France, le paysage immobilier est marqué par une présence inattendue : 2.

Les friches en Ile-de-France : une réalité complexe #

700 friches s’étendent sur 3.500 hectares. Ces espaces, vacants et souvent sous-utilisés, représentent un potentiel énorme pour le développement urbain. Pourtant, leur gestion pose plusieurs défis.

La stabilité apparente de ces friches cache une réalité mouvante. En trois ans, 600 nouvelles friches sont apparues, tandis que 800 ont été requalifiées ou sont en cours de le devenir. Cette mutabilité, observée par l’urbaniste Damien Delaville de l’Institut Paris Région (IPR), témoigne de la complexité du paysage urbain francilien.

La définition de friche : un concept en évolution #

La notion de friche n’est pas figée. Elle s’affine au fil du temps, notamment depuis la Loi Climat et Résilience. Une friche est un site de plus d’un hectare, qui n’a pas été occupé pendant une longue période. Sa condition peut varier : certains sites sont pollués, d’autres sont propres. C’est l’absence d’occupation qui les distingue des terrains vagues.

À lire Découvrez comment une pièce de théâtre jouée dans une langue étrangère a réussi à captiver les spectateurs et à devenir un succès retentissant

La situation de ces friches est souvent bloquée pour des raisons techniques ou juridiques. Cette complexité juridique et technique explique pourquoi le recensement des friches est incomplet en France. Cependant, l’Ile-de-France possède l’un des recensements les plus complets, grâce à l’IPR.

Le défi de la zéro artificialisation nette #

La présence de ces friches pose un défi majeur à l’Ile-de-France. Alors que la région est en quête de zéro artificialisation nette, comment gérer ces espaces vacants ? Doivent-ils être réhabilités ou préservés en l’état ? La réponse à cette question n’est pas simple et nécessite une réflexion approfondie.

Il est clair que ces friches offrent d’énormes opportunités pour le développement urbain. Elles pourraient accueillir de nouveaux logements, des infrastructures, des espaces verts… Mais leur réhabilitation doit être menée de manière réfléchie, pour respecter l’objectif de zéro artificialisation nette.

Voici quelques pistes pour gérer ces friches :

À lire Changement radical à l’horizon: votre bulletin de salaire pourrait ne plus jamais être le même – Pour le meilleur ou pour le pire?

  • La réhabilitation écologique : transformer les friches en espaces verts, parcs, jardins…
  • La rénovation urbaine : construire des logements, des infrastructures sur ces terrains vacants, tout en préservant l’environnement.
  • La conservation : préserver certaines friches en l’état, pour maintenir la biodiversité et le patrimoine historique.

Les critiques de Marine est édité de façon indépendante. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités :

Partagez votre avis