Une autorisation controversée soulevant des inquiétudes #
Bertrand Mazel, président du Syndicat des riziculteurs français et du syndicat européen, exprime son mécontentement face à cette décision. Il soulève notamment le risque pour les écosystèmes aquatiques, et la possible toxicité pour l’homme.
Christelle Aillet, maire des Saintes-Maries-de-la-Mer, a exprimé son « incompréhension et son effarement » face à cette décision. Elle soulève les risques pour l’environnement naturel de la région, mais aussi pour la santé humaine, l’eau potable étant captée dans le Petit Rhône.
- Le réseau hydraulique camarguais permet seulement l’évacuation des eaux usées agricoles vers les étangs du système Vaccarès, soit vers le Rhône et le Petit Rhône.
- L’herbicide Avanza est actuellement en attente d’une autorisation de mise sur le marché au niveau européen.
Une demande de temps par le syndicat des riziculteurs #
L’autorisation de l’Avanza a été délivrée pour quatre mois, du 15 mars au 15 juillet, pour la quatrième année consécutive. Cet herbicide est constitué d’une nouvelle molécule qui se dégrade au bout de trente jours dans le milieu aqueux. Bertrand Mazel assure qu’aucun cas de toxicité lié à l’Avanza n’a été avéré, ni sur les humains, ni sur la faune aquatique.
Le président du syndicat des riziculteurs souligne que l’Avanza est autorisé sur l’ensemble de l’Europe et demande du temps pour trouver des alternatives viables. Il mentionne que le centre français du riz travaille sur plusieurs options, comme un robot désherbeur encore au stade de prototype, ou des semis à sec pour économiser l’eau.
Des interrogations persistantes sur la nouvelle molécule #
Le riziculteur à la retraite Bernard Poujol, toujours membre du syndicat, s’oppose à l’utilisation de cette nouvelle molécule. Il a sensibilisé la maire des Saintes et a répondu au journaliste Hugo Clément concernant cette question. Pour Bernard Poujol, l’argument selon lequel la molécule se dégrade dans l’eau n’est pas suffisant, car les rizières sont entourées de buttes de terre qui ne sont pas étanches.
Il met en garde contre les risques potentiels de cette nouvelle molécule, qui n’est pas encore répertoriée dans les nomenclatures scientifiques. Il évoque l’exemple du chlordécone utilisé dans les plantations de bananes aux Antilles, dont on retrouve encore des traces trente ans après avoir cessé de l’utiliser.
Récapitulatif #
| 📌 Point | Résumé |
|---|---|
| 🌾 Autorisation de l’Avanza | L’herbicide Avanza a été autorisé pour la quatrième année consécutive en riziculture, malgré des interrogations quant à sa toxicité. |
| 🏞️ Impact environnemental | Des inquiétudes sont soulevées quant à l’impact de l’Avanza sur les écosystèmes aquatiques et la santé humaine. |
| 🕑 Temps nécessaire | Le syndicat des riziculteurs demande du temps pour trouver des alternatives viables à l’Avanza. |
| 🧪 Nouvelle molécule | La nouvelle molécule contenue dans l’Avanza suscite des interrogations, notamment sur sa dégradation dans l’environnement. |
FAQ:
- Qu’est-ce que l’Avanza ?C’est un herbicide utilisé en riziculture. Il contient une nouvelle molécule qui se dégrade au bout de 30 jours dans le milieu aqueux.
- Pourquoi l’Avanza est-il controversé ?Il y a des inquiétudes concernant sa toxicité potentielle pour l’environnement et la santé humaine.
- Quels sont les risques pour l’environnement ?Il y a des craintes que l’Avanza puisse avoir un impact sur les écosystèmes aquatiques et potentiellement contaminer l’eau potable.
- Quelles sont les alternatives à l’Avanza ?Des alternatives sont en cours de recherche, notamment un robot désherbeur et des semis à sec pour économiser l’eau.
- Quels sont les arguments de ceux qui soutiennent l’utilisation de l’Avanza ?Ils affirment qu’aucun cas de toxicité lié à l’Avanza n’a été avéré et que ce produit est autorisé dans toute l’Europe.
