Il s’agit d’une réponse à plusieurs incidents tragiques qui ont vu des adolescents être violemment agressés devant leurs établissements scolaires, parfois avec des conséquences mortelles.
Rétablissement de l’ordre #
Attal a exprimé son engagement à prendre des mesures radicales pour assurer un rétablissement de l’ordre et de la sécurité dans la rue, les écoles et les familles. Il a promis d’agir partout pour garantir la sécurité et l’ordre, et pour rétablir le respect de l’autorité dans le pays. Sans donner trop de détails, il a affirmé que le gouvernement allait présenter des mesures claires et fortes dans les prochaines semaines.
« Dans notre pays, il n’y aura jamais de droit à frapper, à agresser un garçon parce qu’il aime une jeune fille, ou à agresser une jeune fille parce qu’elle ne partage pas les mêmes convictions, y compris religieuses. Nous avons besoin de ce sursaut dans notre société », a insisté le premier ministre, soulignant la nécessité d’un ressaisissement sociétal.
Renforcement des sanctions #
En réponse à une question de Marine Le Pen, le chef du gouvernement a exprimé sa volonté de renforcer les sanctions à l’école face à une violence qui commence de plus en plus jeune. Il a évoqué un mot d’ordre : « tu casses tu répares, tu salis tu nettoies, tu défies l’autorité on t’apprend à la respecter ».
Il a fait ces commentaires le jour des funérailles de Shemseddine, un adolescent de 15 ans qui a été battu à mort en raison d’un différend lié à la sœur de deux de ses agresseurs. Quatre jeunes hommes ont depuis été mis en examen pour son assassinat.
Une série de violences inquiétantes #
La violence entre jeunes n’est pas un phénomène isolé. Récemment, une adolescente de 13 ans, Shanon, est décédée trois semaines après avoir été violée. Un jeune homme de 19 ans a été mis en examen pour le viol, et un autre jeune adulte et une amie de la victime ont été mis en examen pour non-empêchement de ce crime. Aucun d’entre eux n’avait d’antécédents judiciaires.
Dans un autre incident, Samara, une adolescente de 13 ans, a été battue devant son collège à Montpellier. Trois mineurs de 14 et 15 ans ont reconnu l’avoir agressée et ont été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire ».
En plus de ces cas spécifiques, voici une liste de mesures qui pourraient être prises pour lutter contre la violence entre jeunes :
- Augmentation des ressources pour les programmes d’éducation à la non-violence
- Renforcement des sanctions pour les actes de violence commis par des mineurs
- Amélioration de la sécurité dans et autour des écoles
- Promotion de la médiation et des techniques de résolution de conflits dans les écoles
- Intervention précoce auprès des jeunes à risque