Un projet de loi controversé provoque une bagarre au Parlement géorgien #
Une bagarre éclate entre députés, les coups de poing volent, et le tout est diffusé en direct à la nation. Ce n’est pas une scène d’un film d’action, mais la réalité qui s’est déroulée début avril 2024 en Géorgie.
La cause de ce désordre? Un projet de loi controversé et vivement critiqué par l’opposition. Cette loi, jugée par ses détracteurs comme liberticide et pro-russe, vise à contraindre les organisations recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer sous le label infamant d’« organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère », sous peine d’amendes.
Des manifestations contre un projet de loi jugé pro-russe #
La tension était déjà palpable avant même le début de la séance parlementaire. Des dizaines de manifestants s’étaient rassemblées devant le Parlement pour protester contre ce projet de loi. Ils ont déployé un grand drapeau de l’Union européenne, symbole de la volonté de la Géorgie de rejoindre l’UE dans un avenir proche.
La Géorgie se trouve dans une situation délicate. D’une part, le pays a l’ambition d’approfondir ses relations avec l’Occident. D’autre part, le parti au pouvoir est accusé de vouloir se rapprocher de la Russie de Vladimir Poutine. Ainsi, la fracture est de plus en plus visible dans ce pays du Caucase.
L’opposition et les ONG dénoncent un outil d’intimidation #
Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, justifie ce projet de loi en affirmant qu’il incite les organisations à plus de « transparence » sur leur financement. Cependant, pour les ONG et les médias indépendants, cette loi est surtout un moyen d’intimidation, semblable à ce qui se passe en Russie.
« Le parti ne cesse de dire qu’il dirige la Géorgie vers l’UE, mais en fait il sabote la voie européenne de la Géorgie », estime le politologue Ghia Nodia. En effet, malgré les critiques de Bruxelles et son appel à l’abandon du texte de loi, le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, connu pour sa rhétorique anti-occidentale, se défend de tout sabotage du processus d’accession à l’UE.
En résumé, la Géorgie est en proie à une situation politique tendue. Le pays est déchiré entre son désir de s’aligner sur l’Occident et les tentatives de son gouvernement de se rapprocher de la Russie. Cette tension s’est manifestée par une bagarre au Parlement et des manifestations publiques contre un projet de loi controversé.
| 🔥 Tension politique: | Une bagarre a éclaté au Parlement autour d’un projet de loi controversé. |
| 🚩 Manifestations: | Des manifestations ont eu lieu devant le Parlement, avec un drapeau de l’UE déployé en signe de protestation. |
| 🤝 Ambition européenne: | Malgré la situation, la Géorgie ambitionne toujours de rejoindre l’UE. |
- Le projet de loi controversé vise à contraindre les organisations financées par l’étranger à s’enregistrer sous un label infamant.
- Les ONG et les médias indépendants voient dans cette loi un moyen d’intimidation.
- Le Premier ministre géorgien se défend de tout sabotage du processus d’accession à l’UE.
FAQ:
- Quel est le sujet du projet de loi controversé en Géorgie?Le projet de loi vise à contraindre les organisations recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer sous un label spécifique, perçu comme infamant.
- Quelle a été la réaction à ce projet de loi?Le projet a provoqué une bagarre au Parlement et des manifestations publiques. Les ONG et les médias indépendants ont également exprimé leur opposition.
- Comment le parti au pouvoir justifie-t-il ce projet de loi?Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, affirme que cette loi incite les organisations à plus de transparence sur leur financement.
- Quelle est la position du Premier ministre géorgien?Le Premier ministre Irakli Kobakhidzé, connu pour sa rhétorique anti-occidentale, a démenti toute tentative de sabotage du processus d’accession de la Géorgie à l’UE.
- Quelle est l’ambition de la Géorgie à l’égard de l’Union européenne?La Géorgie aspire à rejoindre l’Union européenne dans un avenir proche, malgré les tensions politiques internes.
