Été 2023 : la France face à un coût de 1 milliard d’euros causé par les émeutes – une évaluation effroyable des dommages

La France a été secouée par des émeutes urbaines durant onze jours suite à la mort tragique de Nahel, un jeune de 17 ans, lors d'un contrôle de police à Nanterre.

Une évaluation édifiante des dégradations #

Ces jours sombres ont causé des dégâts d’une valeur estimée à 1 milliard d’euros, une somme qui laisse sans voix.

La commission des Lois du Sénat a publié un rapport mercredi, révélant ce chiffre qui illustre un phénomène sans précédent dans l’histoire des violences urbaines en France. François-Noël Buffet, sénateur LR et rapporteur de la commission d’information transpartisane, a qualifié cette somme de « colossal ».

Des propositions pour prévenir de futurs épisodes #

Le rapport, fruit de nombreuses auditions de policiers, d’élus locaux, de membres d’associations et de sociologues, propose 25 mesures pour éviter une répétition de ces événements. Il critique la réponse des pouvoirs publics, jugée opérationnelle mais en partie inadaptée face aux enjeux des émeutes.

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Il préconise notamment le « bannissement numérique », l’encadrement des mortiers d’artifice et l’équipement systématique de caméras piétons pour les forces de l’ordre. Le but est d’adapter la réponse des autorités pour mieux gérer ces situations explosives.

Un coût quatre fois supérieur aux émeutes de 2005 #

Les émeutes ont fait plus d’un millier de blessés, dont 782 agents des forces de l’ordre. 16.400 sinistres ont été déclarés aux assureurs pour un montant total de 793 millions d’euros. Cette somme ne représente qu’une part des dommages, mais elle est quatre fois supérieure à celle des émeutes de 2005.

Le décès de Nahel Mrezouk a été le déclencheur d’un mouvement qui a exprimé une colère et une défiance à l’égard de l’autorité. Derrière cette violence extrême et inadmissible, se cache une frustration profonde.

Le rôle des réseaux sociaux dans l’amplification des violences #

Près de 50.000 émeutiers ont été dénombrés par le Sénat, dont un tiers de mineurs et 60% de primo-délinquants. Le profil typique est un homme, de nationalité française, âgé de 23 ans en moyenne, célibataire, sans enfants, souvent hébergé par ses parents, ayant un niveau de diplôme de niveau secondaire, au maximum baccalauréat.

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Les réseaux sociaux ont joué un rôle clé dans l’amplification des violences, en particulier du fait du nombre important de jeunes impliqués. Face à cette situation, il est nécessaire d’imaginer un dispositif permettant de reprendre en main la situation.

Voici quelques-unes des propositions du rapport :

  • Bannissement numérique
  • Encadrement des mortiers d’artifice
  • Équipement systématique de caméras piétons pour les forces de l’ordre

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