Des aveux troublants #
Les quatre principaux suspects ont admis avoir des liens avec l’Ukraine.
L’interrogatoire, qui a eu lieu le 8 avril, révèle que l’attaque de la salle de concert à Moscou le 22 mars dernier avait été orchestrée avec une envergure internationale. Un des suspects, Dalerdzhon Mirzoyev, a déclaré qu’il avait prévu « d’aller à Kiev » après l’attaque.
Une récompense en Ukraine #
Mirzoyev a également révélé qu’il avait reçu des instructions d’un individu nommé « Saifullo ». Les autres suspects, Saidakrami Rachabalizoda et Muhammadsobir Fayzov, ont corroboré ces informations, affirmant que « Saifullo » leur avait promis une récompense d’un million de roubles chacun (environ 10 000 euros) en Ukraine.
Il semble que « Saifullo » avait organisé un réseau de complices pour aider les suspects à franchir la frontière avec l’Ukraine. Une fois dans le pays, ils devaient contacter Saifullo pour recevoir leur récompense, a affirmé Shamsidin Fariduni, le quatrième suspect.
Des interrogatoires brutaux #
Les suspects, originaires du Tadjikistan, ont tous partagé ces informations en russe, une langue qu’ils ne maîtrisent pas tous. Cela a soulevé des questions sur la possibilité que ces « aveux » aient été obtenus sous la contrainte.
Des images diffusées par la télévision russe montrent les quatre hommes présentés au tribunal le 24 mars dans un état déplorable. Leurs visages tuméfiés et d’autres signes de mauvais traitements suggèrent qu’ils ont subi une forme de torture avant leur comparution.
- Des aveux troublants : les suspects admettent des liens avec l’Ukraine et des plans pour Kiev.
- Une récompense en Ukraine : « Saifullo » aurait promis un million de roubles à chaque suspect.
- Des interrogatoires brutaux : les suspects présentés au tribunal dans un état déplorable.
Une attaque revendiquée par l’EI #
Il est important de noter que peu de temps après l’attentat, l’attaque au Crocus City Hall a été revendiquée par le groupe terroriste État islamique au Khorassan. Cependant, le conseiller présidentiel ukrainien Mikhaïlo Podoliak a nié toute implication de l’Ukraine dans l’attaque.
Le 22 mars, il a déclaré que l’Ukraine n’avait rien à voir avec l’attentat. Il est évident que cette situation complexe nécessite une enquête approfondie et des réponses précises à ces allégations troublantes.
