Découverte troublante: les Premiers Peuples de Montréal luttent contre l’invisibilité et la misère – Comment ont-ils réussi à survivre?

Imaginez un hiver à Montréal, un hiver si rigoureux que même les machines refusent de fonctionner.

Le froid implacable de Montréal #

Imaginez que vous soyez un membre des Premiers Peuples, confronté à la dure réalité de la vie dans la rue. Vous êtes un parmi 65 000 personnes dans la même situation, et pourtant, vous êtes invisible aux yeux de la ville. C’est l’histoire de Raphaël André.

Raphaël, un Innu de Matimekush-Lac John, a été retrouvé sans vie dans une toilette chimique après une nuit glaciale en janvier 2021. Son histoire a déclenché une vague de reportages sur l’itinérance chez les autochtones à Montréal. Enfin. Mais pourquoi a-t-il fallu attendre un tel drame pour que l’on s’intéresse à ce problème croissant?

Le poids des blessures intergénérationnelles #

Il faut remonter dans l’histoire pour comprendre pourquoi tant de Premiers Peuples se retrouvent dans la rue. Les pensionnats autochtones, dont le dernier a fermé en 1996, ont laissé des blessures intergénérationnelles profondes. Les anciens pensionnaires, coupés de leur culture et traumatisés, sont retournés dans leurs communautés sans être les mêmes. Selon les anciens, il faudra sept générations pour guérir de ces blessures.

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Les problèmes se répètent partout au Canada : consommation élevée d’alcool et de drogue, violence omniprésente et surpopulation dans les logements. Les gens quittent les communautés pour la ville, espérant échapper à la misère. Mais souvent, ils échangent simplement un mal pour un autre.

La solidarité au cœur de la survie #

Malgré tout, une certaine solidarité persiste parmi les autochtones sans domicile fixe. Au square Cabot, un endroit de rassemblement pour ces personnes, des femmes mohawks âgées viennent distribuer de la nourriture. Les autochtones sans domicile fixe s’entraident, en dépit de leur situation précaire. Ils vivent ensemble, car c’est ainsi que les Premiers Peuples ont toujours vécu : en communauté. Même lorsque cette communauté est cabossée par la vie.

La solidarité ne s’arrête pas là. Une famille innue de Pessamit a fait le voyage jusqu’à Montréal pour apporter des vêtements d’hiver à l’un des leurs. Et un Inuk a réussi à construire un igloo en plein centre-ville, une compétence que son père lui a transmise. Ces gestes de solidarité, aussi petits soient-ils, sont une lueur d’espoir dans un contexte sombre.

  • 🥶 Hiver impitoyable: Un membre des Premiers Peuples, Raphaël André, a été retrouvé mort dans une toilette chimique après une nuit glaciale.
  • 🏚️ Itinérance : 65 000 membres des Premiers Peuples vivent dans la rue à Montréal.
  • 🔁 Cycle de misère : Les blessures intergénérationnelles des pensionnats autochtones contribuent à la précarité des Premiers Peuples.
  • 🤝 Solidarité : Malgré leur situation précaire, les autochtones sans domicile fixe font preuve de solidarité.

FAQ:

  • Qui était Raphaël André? Raphaël André était un Innu de Matimekush-Lac John, retrouvé sans vie après une nuit glaciale à Montréal.
  • Combien de personnes des Premiers Peuples vivent dans la rue à Montréal? On estime qu’environ 65 000 membres des Premiers Peuples vivent dans la rue à Montréal.
  • Qu’est-ce qu’une blessure intergénérationnelle?Une blessure intergénérationnelle est un traumatisme qui se transmet d’une génération à l’autre. Dans ce contexte, elle fait référence aux conséquences des pensionnats autochtones.
  • Y a-t-il de la solidarité parmi les autochtones sans domicile fixe? Oui, en dépit de leur situation précaire, on observe des gestes de solidarité parmi les autochtones sans domicile fixe.
  • Comment peut-on aider les autochtones sans domicile fixe? On peut aider en soutenant les organisations qui leur viennent en aide et en sensibilisant le public à leur situation.

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