Une transition audacieuse vers une vie rurale : découvrez le parcours de ceux qui ont fait revivre la fromagerie du Boulou avec amour et écologie

Marie et Nicolas Navarette, tous deux trentenaires et originaires de la région parisienne, ont choisi de rompre avec leurs vies citadines pour embrasser l'agriculture.

Un changement de vie radical pour un couple urbain #

Engagés dans de précédentes carrières dans la petite enfance et le commerce à Toulouse, ils ont pris conscience que leur quotidien ne leur convenait plus. Ils souhaitaient également renforcer leurs liens avec la nature.

Quand la pandémie de Covid-19 a frappé et fermé leur crêperie à Perpignan, ils ont saisi l’opportunité pour se réinventer. Ils ont suivi une formation à distance et ont obtenu un Brevet professionnel de responsable d’entreprise agricole. Leur vision était claire dès le début : établir une harmonie entre l’animal, le végétal et l’humain, à la manière des fermes d’autrefois.

Le choix des chèvres pour une relation affective #

Le choix des animaux à élever était sans équivoque pour le couple : ce seraient des chèvres. Ces animaux intelligents et sensibles permettent d’établir un lien émotionnel profond avec leurs gardiens. Marie et Nicolas profitent des câlins matinaux avec leurs chèvres, qui fournissent également le lait pour la production de fromages sur place.

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La recherche d’un lieu idéal pour leur exploitation a été longue, mais ils ont finalement trouvé un petit coin de paradis pour leurs chèvres et eux-même. En 2022, ils ont acheté une exploitation de 30 hectares au-dessus du Boulou et des Chartreuses, qui abrite aujourd’hui 70 chèvres.

L’écopâturage : une solution respectueuse de l’environnement #

Chaque jour, Nicolas emmène les chèvres pâturer pendant 3 à 4 heures sur près de 136 hectares de friches. Le but est d’empêcher les incendies grâce à cet écopâturage. Les 70 chèvres y grignotent avec délice tout ce qui se trouve à portée de leurs museaux. Récemment, 46 chevreaux sont nés, nécessitant des soins attentifs de la part de la famille.

Les petits boucs ont été castrés et sont destinés à l’écopâturage sur une colline face à la chèvrerie. Ici, aucun animal n’est envoyé à l’abattoir, même les chèvres âgées ont droit à une retraite paisible.

Marie et Nicolas ont de nombreux projets pour l’avenir :

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  • Augmenter la taille du troupeau à 80-100 chèvres
  • Ouvrir l’exploitation au public pour la vente directe
  • Organiser des goûters ou des anniversaires

Malgré les défis qui les attendent, Marie et Nicolas sont ravis de leur nouvelle vie. Leur histoire est la preuve qu’il est possible de faire des choix audacieux pour vivre en accord avec ses valeurs et contribuer à un monde plus durable.

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