Accusation de proxénétisme contre une septuagénaire #
Il lui est reproché d’avoir perçu des loyers en ayant connaissance qu’ils étaient issus de la prostitution. Cette affaire qui touche une femme et son fils, tous deux sans antécédents judiciaires, a provoqué un vif débat sur leur incarcération.
La défense, représentée par Me Alexandre Parra-Bruguière et Me Sarah Nabet Claverie, s’est montrée particulièrement véhémente lors de l’audience à la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse. Les avocats ont plaidé pour la libération de la mère et du fils, dénonçant une accusation de proxénétisme hôtelier et une détention « ahurissante ».
Une respectable grand-mère en détention #
Depuis le 29 mars, la femme et son fils, sans casier judiciaire, sont en détention provisoire. Ils sont accusés d’avoir collecté pendant deux à trois ans les loyers de leurs appartements, en sachant que des femmes sud-américaines s’y adonnaient à la prostitution.
La défense a vivement critiqué cette décision, soulignant que les véritables bénéficiaires du trafic sont en liberté. L’avocat de la défense, Me Alexandre Parra-Bruguière, a plaidé pour une libération sous contrôle judiciaire, le temps que l’enquête se termine.
L’ampleur de l’affaire sème le doute #
La septuagénaire, dépassée par les événements, a témoigné devant sa famille lors de l’audience. Elle a déclaré que le policier qui a écouté son téléphone l’avait qualifiée de « bonne personne qui a bien élevé ses enfants ». Elle a également exprimé son souhait de participer au mariage de son fils en juillet.
La défense a maintenu que les propriétaires étaient pris dans un engrenage, dépassés par les événements et contraints de faire face aux crédits de l’immeuble. Cinq plaintes auraient été déposées par la septuagénaire signalant les soupçons de prostitution dans l’immeuble, mais aucune action n’aurait été entreprise.
Voici une liste des faits marquants de l’affaire :
- La femme et son fils sont accusés de proxénétisme aggravé.
- La défense plaide pour une libération sous contrôle judiciaire.
- La septuagénaire a témoigné de son désir de participer au mariage de son fils en juillet.
- Cinq plaintes auraient été déposées par la femme signalant la prostitution dans l’immeuble.
La famille a vu son immeuble saisi et doit faire face aux dettes. La décision quant à la poursuite de la détention provisoire doit être rendue prochainement.