Le retour d’une loi controversée en Géorgie #
Ce n’est pas une scène d’un film d’action, mais la réalité survenue le 15 avril dernier dans le Parlement géorgien. La cause ? Le retour du projet de loi sur les «agents de l’étranger».
Ce texte de loi, surnommé «loi Poutine», avait été rejeté il y a plus d’un an suite à une vive opposition. Ce projet, qui oblige les organisations recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu’«agents de l’étranger», sous peine d’amendes, fait de nouveau débat.
Les conséquences de cette loi #
Cette loi pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les organisations concernées. Le gouvernement défend ce projet en avançant l’argument de la transparence dans le financement des organisations. Cependant, l’opposition voit ce texte comme une atteinte aux libertés.
En effet, cette loi pourrait limiter considérablement les actions des organisations non gouvernementales et des groupes de défense des droits de l’homme dans le pays. Face à cela, de nombreux citoyens et activistes ont manifesté leur mécontentement et leur inquiétude.
Une tension palpable au sein du Parlement #
Les débats autour de ce projet de loi ont créé une tension palpable au sein du Parlement géorgien. Le 15 avril, lors de l’ouverture des débats sur le projet, une bagarre générale a éclaté, retransmise en direct à la télévision.
Le déclenchement de cette bagarre est survenu lorsque Aleko Elisashvili, membre du parti pro-européen Citizens, a couru vers Mamuka Mdinaradze, corapporteur du projet de loi. Cette scène illustre bien l’intensité des tensions et des enjeux autour de ce projet de loi.
🔍 Récapitulatif | Détails |
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Loi controversée | Projet de loi sur les «agents de l’étranger» obligeant les organisations recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer sous ce label |
Opposition | Le texte est perçu comme une menace pour les libertés, aboutissant à de vives contestations et à des tensions au sein du Parlement |
Gouvernement | Le gouvernement défend le projet de loi en invoquant la nécessité de transparence dans le financement des organisations |
Une situation à surveiller #
La situation en Géorgie est donc à surveiller de près. Le retour de ce projet de loi pourrait marquer un tournant dans la politique du pays et dans le fonctionnement des organisations non gouvernementales.
L’avenir nous dira si ce texte est adopté ou non. En attendant, les débats et les tensions risquent de se poursuivre.
FAQ:
- Qu’est-ce que le projet de loi sur les «agents de l’étranger» ?Il s’agit d’un projet de loi qui obligerait les organisations recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu’«agents de l’étranger», sous peine d’amendes.
- Pourquoi cette loi est-elle controversée ?Elle est perçue comme une menace pour les libertés et pourrait limiter les actions des organisations non gouvernementales et des groupes de défense des droits de l’homme en Géorgie.
- Quels sont les arguments du gouvernement ?Le gouvernement défend ce projet en invoquant la nécessité de transparence dans le financement des organisations.
- Quelle a été la réaction de l’opposition ?L’opposition a vivement contesté ce projet de loi, menant à des tensions et des contestations dans le pays.
- Qu’implique le retour de ce projet de loi ?Le retour de ce projet de loi pourrait marquer un tournant dans la politique du pays et influencer le fonctionnement des organisations non gouvernementales.