Une lutte renforcée contre le trafic de drogue #
Les opérations « place nette » ont permis la réalisation de 473 opérations, l’arrestation de 7 000 individus et la saisie de 3,6 tonnes de drogues. Cependant, le gouvernement est conscient que d’autres mesures sont nécessaires pour lutter efficacement contre ce fléau social.
Une des solutions envisagées est la création d’un statut de « repenti » pour les « mères-nourrices », ces femmes contraintes à cacher la drogue pour les réseaux de narcotrafic. Ce statut est actuellement en cours d’étude.
Protéger les femmes vulnérables #
Les « nourrices », souvent sans emploi et vivant dans des conditions précaires, sont des victimes privilégiées des narcotrafiquants. Selon Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Ville et de la Citoyenneté, ces femmes représentent plus de 30% des familles monoparentales. Elles sont seules avec leurs enfants et sont exploitées par les réseaux de drogues.
Ces femmes possèdent des informations précieuses pour les forces de l’ordre. Cependant, leur protection est indispensable pour obtenir ces renseignements. Le nouveau statut proposé par le gouvernement pourrait garantir cette protection.
Le statut de repenti : une nouvelle identité #
Le statut de repenti, inspiré des modèles italien et américain, permettrait d’offrir une nouvelle identité à ces femmes. Elles pourraient ainsi porter plainte en toute sécurité, être relocalisées dans un nouvel appartement et trouver un nouveau travail. Ce statut leur permettrait d’apporter à la police et à la justice les informations nécessaires à l’arrestation des réseaux criminels, tout en étant protégées.
En vigueur en France depuis 2014 pour les anciens membres de réseaux criminels, le statut de repenti pourrait être étendu à ces mères-nourrices dans un projet de loi présenté d’ici la fin de l’année.
- 473 opérations menées contre les trafics de drogues
- 7 000 individus arrêtés
- 3,6 tonnes de drogues saisies
- Un statut de « repenti » à l’étude pour les « mères-nourrices »
- Plus de 30% des familles monoparentales concernées