Le combat politique en Europe #
Les candidats se battent pour attirer l’attention des électeurs, utilisant chaque plateforme disponible pour partager leurs visions et leurs idées. Manon Aubry, tête de liste LFI, s’est particulièrement distinguée lors d’un récent débat en affirmant sans détour que le Parlement européen a besoin de députés prêts à se battre.
Cette déclaration audacieuse soulève plusieurs questions. Qu’est-ce qu’un député de combat ? Et pourquoi le Parlement européen en a-t-il besoin ? Aubry a souligné que la montée de Raphaël Glucksmann à gauche est un simple remplacement de Yannick Jadot en 2019, en minimisant l’impact de sa performance dans les sondages. Pour les électeurs qui envisagent de s’abstenir, elle martèle que le Parlement européen a besoin de députés engagés et prêts à se battre pour leurs idéaux.
Une démocratie en question #
Aubry a également attiré l’attention sur des problèmes majeurs qui menacent la démocratie en Europe. Elle a dénoncé le Pacte Asile et Immigration, un texte coécrit par les groupes de Bellamy et Glucksmann, qui selon elle reprend des idées de l’extrême-droite. De plus, elle a critiqué les accords commerciaux de libre-échange, qu’elle combat fermement, en les qualifiant d’aberration démocratique.
Elle a également souligné le rôle néfaste des produits importés fabriqués avec des pesticides ou des OGM interdits dans l’Union européenne. Selon Aubry, ces pratiques constituent non seulement une aberration écologique, mais aussi une aberration sanitaire. Ses commentaires invitent à réfléchir à la nécessité de défendre une économie qui produit localement ce dont on a besoin.
La complicité en cause #
La députée européenne a également critiqué l’inefficacité de la taxe sur les superprofits des entreprises de l’énergie, qui devait rapporter quelque 3 milliards d’euros mais n’a rapporté que 300 millions. Elle a dénoncé les marges des grands groupes de l’agroalimentaire et a exprimé sa préoccupation face à la possibilité d’une augmentation de la TVA, qu’elle considère comme l’impôt le plus injuste.
Enfin, elle a souligné la responsabilité de la France dans le conflit israélo-palestinien, en affirmant que le risque de génocide du peuple palestinien est en train de se matérialiser. Elle a dénoncé la France pour sa complicité, car elle n’a pas voté l’embargo sur l’envoi d’armes à Israël au Conseil des nations Unies.
Voici donc quelques-uns des enjeux majeurs que le Parlement européen doit affronter :
- La nécessité de députés engagés et prêts à se battre pour leurs idéaux
- L’importance de défendre une démocratie saine en Europe
- La nécessité de combattre les accords commerciaux de libre-échange
- Le risque de génocide du peuple palestinien