Un choc fiscal imminent pour le private equity à la City ? L’ombre d’une hausse d’impôt plane.

La City, l'épicentre européen du private equity, pourrait être à l'aube d'une ère fiscale plus stricte.

Perspectives d’une ère fiscale plus stricte pour la City #

Avec les élections britanniques qui se profilent à l’horizon, le parti travailliste, actuellement en tête des sondages, pourrait bien changer la donne. En effet, leurs projets pourraient marquer un tournant décisif, mettant fin à une décennie d’indulgence fiscale pour la City.

Le Labour, sous son apparence libérale envers le secteur financier, préconise en réalité une approche beaucoup plus rigide envers les gestionnaires de capital-investissement. Leur proposition : augmenter la taxation des plus-values découlant de la vente de leurs participations dans des entreprises, appelée « carried interest », de 28% à 45% en cas de victoire travailliste.

Le private equity dans le viseur du parti travailliste #

Rachel Reeves, la ministre des Finances du « cabinet fantôme » travailliste, a clairement identifié le private equity comme l’une de ses trois principales cibles pour une future imposition. Les deux autres cibles sont les écoles privées et les non-résidents du Royaume-Uni, appelés « non-dom ».

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Le parti travailliste semble déterminé à faire payer un prix plus élevé aux acteurs du private equity. Cela pourrait avoir des conséquences significatives sur la City, qui a longtemps bénéficié d’un environnement fiscal favorable. Les implications de cette décision sont encore floues, mais le secteur du private equity britannique pourrait être sur le point de connaître des changements significatifs.

Possibles répercussions sur le secteur du private equity #

Une augmentation aussi drastique de la taxation des plus-values pourrait avoir des effets dévastateurs sur le secteur du private equity. Cela pourrait entraîner une réduction des investissements, voire une fuite des capitaux hors du Royaume-Uni. Cela pourrait également affecter la compétitivité de la City en tant que centre financier majeur en Europe.

Cependant, d’autres estiment que cette mesure pourrait aider à rééquilibrer la répartition des richesses et à lutter contre les inégalités économiques. Seul l’avenir nous dira quel sera l’impact réel de cette proposition du parti travailliste. En attendant, le secteur du private equity retient son souffle.

En résumé, voici les principaux points à retenir :

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  • Le parti travailliste, favori aux prochaines élections britanniques, envisage une hausse d’impôts pour le secteur du private equity.
  • La taxation des plus-values pourrait passer de 28% à 45%.
  • Les écoles privées et les non-résidents au Royaume-Uni sont également dans le viseur du parti.
  • Cette mesure pourrait avoir des conséquences importantes sur l’économie britannique et la compétitivité de la City.

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