Le passé houleux de Thierry Breton à la tête d’Atos #
Cela fait suite à la situation désastreuse dans laquelle se trouve aujourd’hui le géant de l’informatique. Une dette brute de 4,6 milliards d’euros et une chute drastique de la valeur en bourse sont quelques-uns des problèmes auxquels Atos est confronté actuellement.
Emmanuel Macron et son secrétaire général, Alexis Kohler, avaient prévu un tel scandale. Ils avaient donc rejeté la candidature de Breton en tant que tête de liste aux élections européennes. Breton, cependant, nie toute responsabilité dans la crise d’Atos, rejetant implicitement le blâme sur ses successeurs.
La défense de Breton face à l’effondrement d’Atos #
Interrogé par Libération, Breton maintient qu’il a laissé Atos en bonne santé, sans dette. Il a réservé ses explications plus détaillées pour les sénateurs qui l’ont auditionné dans le cadre de leur enquête sur Atos. Breton s’est présenté à cette audition avec son ancien bras droit, Charles Dehelly, un ingénieur qu’il avait rencontré chez Bull quinze ans auparavant.
Dehelly était le cerveau derrière la restructuration d’Atos, coupant les coûts et licenciant le personnel. Breton, quant à lui, se concentrait sur le recrutement d’un conseil scientifique et de personnalités prestigieuses pour le conseil d’administration, comme Nicolas Bazire, alors numéro 2 de LVMH.
Une transformation radicale pour Atos #
À l’époque où Breton était à la tête d’Atos, la société était principalement axée sur la fourniture de services informatiques, la maintenance et la gestion des data centers. Cependant, sous la direction de Breton et Dehelly, Atos a subi une transformation majeure dès 2009.
Les deux hommes ont travaillé ensemble pour transformer Atos d’une entreprise de services informatiques en un acteur majeur de l’industrie technologique. Cependant, les conséquences de cette transformation sont aujourd’hui visibles dans la crise financière que traverse Atos.
Voici un résumé des principaux points abordés :
- Thierry Breton a été à la tête d’Atos de 2008 à 2019.
- Atos est actuellement en proie à des problèmes financiers majeurs, dont une dette de 4,6 milliards d’euros.
- Breton nie toute responsabilité dans la crise actuelle d’Atos, rejetant le blâme sur ses successeurs.
- Charles Dehelly, bras droit de Breton, était le cerveau derrière la restructuration d’Atos.
- Sous la direction de Breton et Dehelly, Atos a subi une transformation majeure.
