Scandale à Besançon : pourquoi l’arrestation d’une militante d’extrême droite agitant une pancarte anti-immigration fait-elle grincer des dents ?

Le carnaval de Besançon, un événement attendu par des milliers de personnes, s'est transformé en une plateforme politique inattendue.

Incident à la fête du carnaval de Besançon #

Deux jeunes femmes ont secoué la foule en brandissant des pancartes aux messages controversés, établissant un lien entre immigration et viols.

Les pancartes portaient les inscriptions « Violeurs étrangers dehors » et « Libérez-nous de l’immigration ». Ces femmes se revendiquaient du collectif d’extrême droite Némésis, se présentant comme un groupe de « féministes entitaires ».

La mairie de Besançon porte plainte #

Choquée par cette démonstration, la maire de Besançon, Anne Vignot, a réagi en portant plainte contre X pour incitation à la haine. La plainte a été déposée le lundi 8 avril, faisant suite à cet incident qui a troublé l’ambiance festive du carnaval.

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Une enquête a été ouverte sur le chef de « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou d’une prétendue race », selon France Bleu Besançon.

Une militante en garde à vue #

À la suite de l’ouverture de l’enquête, l’une des militantes nommée Yona, 18 ans, a été placée en garde à vue le mardi 9 avril à Besançon. Sa détention a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, particulièrement dans les cercles d’extrême droite.

L’avocat du collectif Némésis, Frédéric Pichon, a déclaré son intention de porter plainte pour « atteintes à la liberté individuelle » par une personne dépositaire de l’autorité publique, en réponse à l’arrestation de la militante.

Les conséquences de l’incident #

Cet incident a suscité une forte réaction parmi les habitants de Besançon. L’acte des militantes a provoqué « l’indignation et la colère de nombreux habitants et responsables associatifs ou politiques » dans la ville, perturbant un moment qui se voulait festif.

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Il est important de rappeler que la liberté d’expression en France est encadrée et que certaines opinions peuvent être considérées comme des délits. La provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou d’une prétendue race est un délit passible d’un an d’emprisonnement et/ou de 45 000 euros d’amende.

  • Le carnaval de Besançon a été perturbé par des messages anti-immigration
  • La mairie de Besançon a porté plainte pour incitation à la haine
  • Une militante est placée en garde à vue à la suite de cet incident
  • La liberté d’expression est encadrée en France et certains discours peuvent être sanctionnés.

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