Quand les politiques s’unissent pour sauver les urgences de Perpignan : Le cri d’alarme d’un sénateur LR et d’une maire PCF

Depuis le 1er avril 2024, une nouvelle réalité s’impose à la clinique Médipôle de Perpignan : l’arrêt des services d’urgence durant la nuit.

Le dilemme des urgences de Perpignan #

Cette mesure a fait naître des inquiétudes quant à l’afflux potentiel de patients vers l’hôpital de Perpignan. C’est dans ce contexte que Jean Sol, sénateur LR, et Edith Pugnet, maire PCF de Cabestany, ont pris la parole, individuellement, pour demander davantage de ressources pour l’institution publique.

Le sénateur LR Jean Sol s’exprime avec une vive émotion : « Nos urgences sont à bout de souffle ». Au début de la semaine, suite à la fermeture des urgences nocturnes de Médipôle et à l’instauration d’un système de triage via un appel obligatoire au 15 pour accéder aux urgences de l’hôpital de Perpignan, le sénateur a exprimé son inquiétude concernant l’état du système de santé français en session.

Préoccupations estivales pour les urgences #

En ce qui concerne les urgences de l’hôpital de Perpignan en particulier, le sénateur partage les craintes de nombreux citoyens concernant la période estivale, durant laquelle la population du département connaît une forte augmentation due au tourisme. « Les urgences de Médipôle ont fermé la nuit car elles manquaient de médecins et on sait que l’hôpital de Perpignan en manque aussi. L’idéal serait d’en trouver rapidement », estime-t-il.

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Il poursuit en soulignant l’importance de la régulation par le 15, mais rappelle l’importance d’avoir suffisamment de personnel formé pour cela. Il plaide également pour des ressources supplémentaires pour la régulation.

L’appel d’une maire à la ministre de la Santé #

De son côté, la maire PCF de Cabestany, Edith Pugnet, a adressé une lettre à la ministre de la Santé pour attirer son attention sur les conséquences de la fermeture partielle des urgences de Médipôle. « Cette situation me fait craindre le pire, surtout pour cet été, sachant que jusqu’à présent la polyclinique Médipôle de Cabestany absorbait les urgences du littoral méditerranéen », souligne-t-elle.

Elle termine par une requête urgente : « les moyens nécessaires pour que l’hôpital puisse faire face à cette situation ».

Les préoccupations de ces deux personnalités politiques reflètent l’urgence de la situation et mettent en lumière le besoin d’une action rapide et efficace pour garantir la sécurité et le bien-être de la population.

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  • Fermeture des urgences nocturnes de la clinique Médipôle
  • Appel à une augmentation des ressources pour l’hôpital de Perpignan
  • Préoccupations concernant l’afflux de patients durant la période estivale
  • La maire de Cabestany appelle à une intervention de la ministre de la Santé

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