Une manifestation pour la libération des otages israéliens #
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a organisé cette manifestation, rassemblant environ 1500 personnes.
Les participants, debout face à la Tour Eiffel au Trocadéro, ont crié plusieurs fois « Libérez les otages ». De nombreuses pancartes affichaient le message « Votre silence est assourdissant ».
Patrick Bruel et Enrico Macias prennent la parole #
Les personnalités présentes à la tribune ont inclus des figures de proue de la communauté artistique française, notamment Enrico Macias et Patrick Bruel. Macias a exhorté tous les Français à réclamer la « libération des otages sans condition et le plus rapidement possible ».
Bruel a évoqué l’épreuve que traversent les otages, affirmant : « Six mois que ces personnes sont détenues, sont martyrisées, violées. On est là pour elles, on espère un retour ».
La situation des otages détenus par le Hamas #
L’attaque du Hamas sur Israël en octobre dernier avait entraîné la mort de 1170 personnes, principalement des civils, et l’enlèvement de plus de 250 personnes. De ces otages, 129 sont toujours en détention à Gaza, dont 34 sont morts, selon des responsables israéliens.
Nathalie Cohen-Beizermann, la vice-présidente du Crif, a appelé l’ONU à exiger la libération des otages. « Cette guerre pourrait se terminer demain si le Hamas libère les otages », a-t-elle déclaré.
Parmi les principales revendications de la manifestation, on peut noter :
- La libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas
- L’arrêt du silence international face à cette crise
- Une pression accrue de l’ONU sur le Hamas
Répercussions internationales de la crise #
En réponse à l’attaque du Hamas, l’armée israélienne a lancé une campagne de bombardements aériens intensifs sur la bande de Gaza, suivie d’une offensive terrestre. Cela a entraîné la mort de 33 175 personnes, principalement des civils, et a provoqué une catastrophe humanitaire.
Des rassemblements similaires à celui de Paris ont eu lieu dans d’autres capitales européennes, notamment Londres et Berlin. À Londres, Ayala Harel, dont l’oncle est toujours otage, a appelé le monde à l’aide. « Tout le monde doit mettre la pression sur le Hamas. C’est très simple », a-t-elle déclaré.