Paris en émoi : 1.500 voix s’élèvent pour les otages du Hamas, six mois après l’attentat. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils là ?

Il y a six mois, le 7 octobre, une attaque du Hamas a marqué l'histoire d'Israël.

Un rassemblement poignant à Paris #

En réponse à cette tragédie, 1.500 personnes se sont rassemblées récemment au Trocadéro, Paris, clamant la libération des otages retenus à Gaza. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a lancé cet appel à la solidarité, un cri résonnant fort et clair dans les rues de Paris.

Face à la Tour Eiffel, les manifestants ont scandé à plusieurs reprises « Libérez les otages ». Des pancartes affichaient des messages poignants comme « Votre silence est assourdissant ». L’indifférence du monde face à la détention de ces otages était un thème récurrent tout au long de cet événement.

La détresse des proches des otages #

Agnès Antoine, une parisienne de 56 ans, tenait le portrait de Gad Haggaï, un septuagénaire israélien enlevé et exécuté en captivité. Elle a déclaré à l’AFP : « C’est une demi-année. C’est six mois de la vie d’une personne dont on ne sait plus rien. Israël est seul ». Son témoignage est un rappel brutal de la douleur et de l’incertitude qui pèsent sur les proches des otages.

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Des personnalités publiques comme le chanteur Enrico Macias ont également pris part à ce rassemblement. Le chanteur a exprimé son espoir que les otages soient libérés sans condition et le plus vite possible. Le chanteur Patrick Bruel a également partagé sa solidarité, déclarant : « On est là pour elles, on espère un retour ».

L’impact de l’attaque du Hamas #

L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.170 personnes en Israël, majoritairement des civils tués le jour même. Plus de 250 personnes ont été enlevées pendant l’attaque et emmenées à Gaza où 129 sont toujours détenues, 34 sont mortes, selon des responsables israéliens.

En réponse à l’attaque, l’armée israélienne a lancé une campagne de bombardements aériens intenses sur la bande de Gaza, suivie d’une offensive terrestre. Cela a entraîné la mort de 33.175 personnes, principalement des civils, et a provoqué un désastre humanitaire.

Les manifestations de soutien ne se sont pas limitées à Paris. Voici quelques autres villes où des rassemblements similaires ont eu lieu :

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  • Londres : 200 manifestants
  • Berlin : 200 manifestants
  • Sarajevo : plusieurs centaines de manifestants

Même si les événements de ce jour restent tragiques, ces rassemblements montrent que l’esprit de solidarité reste vivant, que l’espoir persiste. Les voix de ces manifestants résonnent dans le monde entier, appelant à la fin des violences et à la libération des otages. Chaque voix compte. Chaque voix est un pas de plus vers la paix.

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