Paris 2024 – En Seine-Saint-Denis, l’ombre du post-JO effraie le monde du sport : que deviendra cet héritage olympique ?

Les Jeux Olympiques de 2024 sont une occasion pour la Seine-Saint-Denis de se parer de ses plus belles infrastructures sportives.

Les promesses des Jeux Olympiques 2024 #

Le Centre aquatique olympique (CAO), inauguré le 4 avril, est déjà considéré par les athlètes comme l’une des meilleures piscines de France. Elle devrait accueillir les épreuves de plongeon, de natation artistique et les phases qualificatives de waterpolo.

Le CAO est une des principales réalisations de la Solideo, l’établissement public en charge des infrastructures des Jeux olympiques et paralympiques. Le coût total de cette structure s’élève à 174 millions d’euros. Selon la Cour des comptes, 80 % du financement public de la Solideo est consacré à la Seine-Saint-Denis, soit 1,1 milliard d’euros.

Les espoirs et inquiétudes du monde sportif #

Malgré l’excitation suscitée par les JO 2024, le monde sportif exprime certaines craintes. Le vice-président du conseil départemental, Emmanuel Constant, souligne la nécessité de considérer l’héritage immatériel des Jeux. Selon lui, il est vital d’augmenter le nombre de licenciés, de créer davantage de sections féminines et de renouveler le bénévolat dans les clubs sportifs.

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Le président du comité départemental olympique et sportif (CDOS), Philippe Sturm, partage ces préoccupations. Il craint que les clubs sportifs ne soient pas en mesure d’accueillir de nouveaux membres une fois les JO passés, compte tenu des ressources limitées dont ils disposent.

Le sport et l’urbanisme : une nécessaire harmonie #

En plus des inquiétudes liées aux infrastructures sportives, des questions se posent sur la manière dont le sport est intégré dans l’urbanisme. Le Coper, un collectif composé d’acteurs du monde sportif, de professeurs d’éducation physique et d’élus, plaide pour une utilisation plus efficace des infrastructures sportives après les JO.

Martin Citarella, conseiller technique aménagement au conseil départemental du 93 et membre du Coper, souligne la nécessité de réfléchir à la manière dont la ville peut faciliter l’activité physique comme instrument de cohésion sociale, de santé et d’inclusion. Cette réflexion devrait être soutenue par l’Agence nationale du sport (ANS) et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).

Voici quelques points à retenir :

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  • Le CAO est l’un des principaux investissements de la Solideo pour les JO 2024.
  • Le monde sportif exprime des craintes concernant l’héritage immatériel des Jeux.
  • Le collectif Coper plaide pour une meilleure intégration du sport dans l’urbanisme après les JO.

Les défis post-JO pour le sport en Seine-Saint-Denis #

La Seine-Saint-Denis a une riche histoire sportive. Depuis 1896, le département a envoyé 107 athlètes aux Jeux Olympiques, qui ont remporté 35 médailles, dont 10 en or. Cependant, l’après-JO représente un défi majeur pour le département et ses athlètes.

Les collectivités de Seine-Saint-Denis ont annoncé qu’elles offriraient 150 000 billets aux habitants du département pour assister aux Jeux Olympiques et paralympiques. Cependant, les préoccupations demeurent quant à l’avenir des infrastructures sportives et à leur utilisation efficace après les Jeux.

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