Migration vers Israël : une tendance croissante chez les jeunes juifs de Toulouse #
Nicole Yardeni, ancienne présidente du Crif à Toulouse, a analysé ce phénomène. Selon elle, il ne s’agit pas seulement de l’envie de vivre en Israël mais aussi de participer à des missions de volontariat temporaires.
Elle cite l’exemple de son frère et de sa femme qui ont récemment participé à des missions de volontariat dans des kibboutzim en Israël. C’est une manière de soutenir l’État hébreu en accomplissant des tâches civiles plutôt que militaires, affirme-t-elle.
La population juive de Toulouse en déclin #
Yardeni note également un déclin dans la population juive à Toulouse. Avant les attentats de mars 2012, la région comptait environ 20 000 juifs. Ce chiffre a diminué depuis, avec de nombreux départs. Elle estime que la population juive de la région est aujourd’hui plus proche de 15 000 que de 10 000.
Yardeni mentionne également un phénomène appelé « la marranisation » où de nombreuses personnes choisissent de ne pas révéler leur judéité, faisant d’eux des membres « invisibles » de la communauté juive.
Un malaise sécuritaire et culturel parmi les jeunes juifs #
Yardeni constate un malaise profond parmi les jeunes juifs à Toulouse. Ce malaise est à la fois sécuritaire et culturel. Elle raconte les expériences de ses propres enfants qui ont été confrontés à des commentaires provocateurs et antisémites à l’école.
Elle souligne que ce sentiment de malaise et d’épuisement est particulièrement prégnant chez les jeunes. Les attaques antisémites et la discrimination sont des facteurs majeurs qui poussent de nombreux jeunes juifs à envisager de quitter la France pour Israël.
Les points clés de cet article incluent :
- Une tendance croissante des jeunes juifs de Toulouse à envisager de quitter la France pour Israël.
- Le déclin de la population juive à Toulouse depuis les attentats de mars 2012.
- Le malaise sécuritaire et culturel parmi les jeunes juifs à Toulouse.
