La demande unifiée pour la paix #
Ils ont également insisté sur la libération de tous les otages détenus et averti Israël des conséquences potentiellement dangereuses d’une offensive à Rafah.
La guerre à Gaza, avec ses conséquences humanitaires dévastatrices, doit prendre fin sans délai, ont-ils déclaré dans une tribune publiée simultanément dans plusieurs journaux internationaux, dont Le Monde en France et le Washington Post aux États-Unis.
Appel à l’application de la résolution de l’ONU #
Les trois dirigeants ont souligné la nécessité urgente d’un cessez-le-feu durable à Gaza, en appelant à la mise en œuvre immédiate et inconditionnelle de la résolution 2728 du Conseil de sécurité des Nations Unies à cet effet. Ils ont également insisté sur la nécessité de mettre en œuvre l’appel du Conseil de sécurité pour la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas.
Les négociateurs des États-Unis, d’Égypte, du Qatar, d’Israël et du Hamas se sont réunis au Caire pour une autre tentative de parvenir à une trêve, ainsi qu’à une libération des otages. Le média pro-gouvernemental égyptien, Al-Qahera News, a rapporté des progrès significatifs dans les discussions.
La menace d’une offensive et l’appel à l’aide humanitaire #
Malgré l’opposition de Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une date pour une offensive sur Rafah, au sud de la bande de Gaza. Cette offensive ne ferait qu’aggraver les pertes humaines et les souffrances, avertissent les dirigeants français, égyptien et jordanien.
En plus d’une cessation des hostilités, ils demandent une augmentation significative de l’aide humanitaire à Gaza. Les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement exposés à un risque de famine, celle-ci s’installe déjà, ont-ils déclaré.
- Les Nations Unies et les organisations humanitaires, y compris l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, doivent bénéficier d’un accès total et sûr à Gaza.
- Les attaques ayant conduit à la mort de travailleurs humanitaires, et tout récemment l’attaque contre un convoi d’aide de l’ONG World Central Kitchen, sont fermement condamnées par les trois dirigeants.
- L’UNRWA est sous pression depuis que 12 de ses employés ont été accusés par Israël d’être impliqués dans une attaque du Hamas sur son territoire le 7 octobre dernier.
En conclusion, Macron, Sissi et Abdallah II ont souligné que la paix au Moyen-Orient ne peut découler du terrorisme, de la violence ou de la guerre. Elle résultera de la solution des deux États, palestinien et israélien, et ont exhorté Israël à mettre fin à la colonisation, à la confiscation des terres et à empêcher la violence des colons.