Un acte fatal qui a coûté la vie à sept humanitaires à Gaza #
Cette frappe a entraîné le limogeage de deux officiers et l’admonestation formelle de commandants de haut rang, selon un communiqué de l’armée israélienne. De plus, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a indiqué que ces faits pourraient constituer des crimes de guerre.
Les résultats de l’enquête ont révélé que les forces israéliennes avaient faussement pensé attaquer des combattants du Hamas lorsqu’elles ont frappé trois véhicules de l’ONG World Central Kitchen (WCK). Cette organisation offre des repas aux personnes dans le besoin. Au cœur de cette tragédie, il semble que les procédures habituelles n’ont pas été respectées.
Une faillite sérieuse dans la prise de décision #
L’armée israélienne a admis que l’attaque contre les véhicules d’aide était une grave erreur, résultant d’une défaillance sérieuse. Cette défaillance est due à une identification erronée, à des erreurs dans la prise de décision et à une attaque qui va à l’encontre des procédures opérationnelles standard. C’est ce qu’a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué publié vendredi.
En outre, l’armée a confirmé avoir démis de leurs fonctions un chef d’état-major de brigade ayant le grade de colonel et un officier d’appui-feu de brigade ayant le grade de major. Des blâmes formels ont été adressés à des officiers supérieurs, y compris le général à la tête du commandement sud.
Les conséquences d’une attaque sur les travailleurs humanitaires #
Jeremy Laurence, porte-parole du Bureau des droits de l’homme des Nations unies, a déclaré vendredi que « l’attaque contre des personnes ou des objets impliqués dans l’aide humanitaire pourrait constituer un crime de guerre ». Il a appelé à mettre fin à l’impunité.
Laurence a souligné que les frappes aériennes israéliennes qui ont tué le personnel de World Central Kitchen mettaient en évidence les conditions terrifiantes dans lesquelles les travailleurs humanitaires opèrent à Gaza. Il a ajouté que l’arrêt du transport et de la distribution de l’aide par des ONG augmentait le risque déjà réel d’un nombre accru de décès dus à la famine et à la maladie à plus grande échelle.
Voici une liste des conséquences possibles de cet incident :
- Escalade de la violence.
- Possibilité de crimes de guerre.
- Augmentation de la famine et de la maladie.
- Conditions de travail dangereuses pour les travailleurs humanitaires.