Les banques françaises et allemandes unissent leurs forces pour une révolution des marchés de capitaux : un tournant pour l’économie européenne ?

Un nouvel élan est en train de prendre forme dans le monde bancaire européen, où les banques françaises et allemandes se sont alliées pour promouvoir une union des marchés de capitaux.

Les banques à la conquête des marchés de capitaux #

Les fédérations bancaires des deux pays ont exprimé leur soutien à ce projet, réitérant leur engagement envers une économie européenne plus robuste et compétitive.

Une lettre commune a été adressée aux ministres de l’économie et des finances de France et d’Allemagne, exprimant l’enthousiasme des banques pour une union des marchés de capitaux renforcée. Selon eux, une telle initiative générerait des avantages compétitifs pour les entreprises, augmenterait les liquidités disponibles pour l’investissement et permettrait aux banques d’offrir une gamme de produits et de services plus large.

Viser la compétitivité internationale #

Les banques plaident pour une compétitivité accrue des acteurs financiers européens pour faire face efficacement à la concurrence internationale. Une suggestion serait de diversifier les missions de la Banque centrale européenne pour inclure non seulement la stabilité financière de l’Union, mais également la compétitivité du secteur.

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Un autre point soulevé par les banques est la nécessité d’un cadre juridique européen uniforme, basé sur des règles claires et simples. Actuellement, les différences entre les réglementations nationales entravent l’attractivité des marchés de capitaux. De plus, une rationalisation de la réglementation est jugée nécessaire pour éviter de décourager l’accès aux marchés de capitaux pour les investisseurs.

Réduire les obstacles réglementaires #

Les fédérations bancaires plaident également pour des mesures visant à faciliter le développement de la titrisation en Europe, notamment en allégeant le fardeau réglementaire associé à cette pratique financière. Ils estiment que la titrisation est un outil essentiel mais sous-utilisé pour financer l’économie réelle et gérer les risques bancaires.

Les auteurs de la lettre suggèrent donc que la future Commission européenne envisage de revoir le cadre réglementaire de la titrisation pour aider à sa relance. Ils recommandent également d’intégrer la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le dispositif, en tant que garant, pour attirer les investisseurs et financer l’achat de prêts titrisés.

Voici une liste des principales propositions des banques :

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  • Renforcement de l’union des marchés de capitaux
  • Augmentation de la compétitivité des acteurs financiers européens
  • Etablissement d’un cadre juridique européen uniforme
  • Rationalisation de la réglementation
  • Allègement du fardeau réglementaire sur la titrisation
  • Intégration de la BEI en tant que garant

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