Le début du surréalisme belge #
La capitale belge, Bruxelles, a récemment accueilli une exposition captivante, « Histoire de ne pas rire », qui a donné un nouvel éclairage sur ce mouvement.
L’affiche de l’exposition est un tableau de René Magritte, le plus célèbre des peintres surréalistes belges. Il représente une girafe solitaire enfermée dans un verre de cristal, un choix symbolique pour Xavier Canonne, le directeur du Musée de la photographie à Charleroi.
Une approche sérieuse du surréalisme #
L’exposition a révélé une vision du surréalisme belge plus sérieuse que celle généralement associée au mouvement. Canonne a expliqué que le surréalisme belge n’était pas simplement une affaire de rire facile, de gaufres et de chocolat. Il était plutôt question d’un rire ciblé, moralisateur.
L’exposition a coïncidé avec le centenaire du surréalisme, qui a été marqué par la publication du Manifeste d’André Breton en octobre 1924. Bruxelles a donc ouvert le bal avec un volet belge moins connu de cette aventure artistique internationale.
Un hommage à une multitude d’artistes #
Certes, René Magritte a fait de Bruxelles une capitale surréaliste et a utilisé cette identité comme un argument marketing pour la Belgique. Mais il y avait aussi une multitude d’artistes qui gravitaient autour de lui, et cette exposition leur a rendu justice.
Avec près de 280 œuvres et 150 documents exposés, « Histoire de ne pas rire » a rappelé les expositions de l’époque. Les œuvres étaient accrochées côte à côte sur des cloisons portantes, reproduisant ainsi l’ambiance des expositions d’art de l’époque.
Voici une liste des étapes importantes du surréalisme belge :
- L’impact initial du dadaïsme et du constructivisme sur l’art belge
- La publication de 22 tracts par Paul Nougé, Marcel Lecomte et Camille Goemans en novembre 1924
- La carrière de René Magritte et son influence sur le surréalisme belge
- L’exposition « Histoire de ne pas rire » et son approche sérieuse du surréalisme