Le mystère du sable du Sahara #
C’est le tableau qui pourrait se dessiner ce week-end en France, alors qu’un impressionnant nuage de sable du Sahara s’apprête à faire son apparition. Mais que se passe-t-il réellement?
Il s’agit d’un phénomène qui s’est fait de plus en plus fréquent ces dernières années. Le sirocco, un vent chaud et sec provenant du Sahara, traverse régulièrement l’Afrique pour atteindre nos contrées, amenant avec lui une vague de chaleur. Mais ce n’est pas tout…
Le sable, une menace invisible #
Le sirocco transporte parfois d’importantes quantités de sable qui, sous l’effet du choc, se fractionnent en particules de plus en plus fines. Ces particules de sable, lorsqu’elles retombent sur le sol, forment alors d’imposants nuages de poussière dans notre ciel.
Si ces poussières peuvent sembler inoffensives, elles sont en réalité porteuses de nombreux désagréments. Elles dégradent la qualité de l’air, apportant des particules fines nocives pour la santé dans l’atmosphère. Ces particules sont parfois si petites qu’elles peuvent franchir les barrières naturelles du corps et atteindre les poumons, augmentant les risques d’allergies et aggravant les problèmes respiratoires, notamment chez les personnes asthmatiques.
Un phénomène éphémère mais récurrent #
Malgré les risques associés, ce phénomène est relativement court, durant généralement trois jours. Selon Vincent Guidard, chercheur à Météo France, il est particulièrement important en France « entre fin janvier et avril », en raison d’un « flux de Sud ».
Après cette période, le vent change et ce sont d’autres zones, comme les Antilles, la Floride ou le Proche-Orient, qui sont touchées. Cependant, malgré sa brièveté, ce phénomène reste récurrent, touchant la majeure partie du territoire français.
Voici trois choses à savoir sur ce phénomène :
- Le sirocco, un vent chaud et sec, transporte le sable du Sahara jusqu’en France, créant un impressionnant nuage de poussière dans le ciel.
- Les particules de sable ainsi transportées sont nocives pour la santé, dégradant la qualité de l’air et augmentant les risques d’allergies et de problèmes respiratoires.
- Bien que court, ce phénomène est récurrent, se produisant généralement entre fin janvier et avril en France.