La position de Gérald Darmanin sur la cérémonie au bord de la Seine #
Une décision qu’il considère comme une « bonne idée » malgré le contexte actuel de menace élevée d’attentat.
Il a affirmé avec assurance qu’aucune menace terroriste caractérisée n’a été identifiée sur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Un point de vue qui renforce la confiance dans la sécurité des grands événements.
Le défi de la sécurisation du lieu de cérémonie #
Le ministre a également souligné que les grands événements très sécurisés sont sans doute parmi les endroits les plus sûrs. Il est convaincu que la cérémonie sur la Seine présente le moins de possibilités pour une attaque terroriste, étant donné le haut niveau de sécurité qui sera en place.
Il a ajouté qu’aucune des 205 délégations ne refuse d’y participer, y compris les équipes américaine, israélienne et iranienne. Un fait qui témoigne de leur confiance dans les mesures de sécurisation.
Sécurité et accessibilité : un équilibre délicat à trouver #
Par ailleurs, un système d’inscription en ligne sera mis en place pour accéder aux périmètres de sécurité autour des sites de compétition. Cela concerne plusieurs dizaines de milliers de personnes, notamment les habitants, les invités et les personnes travaillant dans le secteur.
Afin d’assurer une sécurité optimale, des criblages de sécurité seront réalisés pour les personnes inscrites. À ce stade, 195.000 criblages de personnes accréditées aux JO ont déjà été effectués, sur un total d’un million à réaliser.
- 161 personnes fichées S ont été écartées, dont 105 pour islam radical, 35 de l’ultra-droite, 18 de l’ultra-gauche et 3 pour ingérence étrangère.
- Les 285.000 agents privés de sécurité qui travailleront pour les JO ont également été criblés.
- 1.392 refus ont été enregistrés. Ces personnes ont vu leur carte professionnelle retirée en raison d’un casier judiciaire, d’un fichage ou d’une situation irrégulière.