Le choc des faux luxes : Un réseau de contrefaçon de montres de luxe sur Telegram conduit à une amende phénoménale de 206 millions d’euros

Imaginez le prix d'une montre Rolex, Patek Philippe, Cartier ou Boucheron.

Le faux luxe coûte cher #

Maintenant, imaginez la facture pour vendre des contrefaçons de ces montres de luxe. Un faux marchand de montres de luxe basé en Thaïlande vient de découvrir le coût de ses actions : une amende de 206 millions d’euros et une peine de prison de quatre ans et demi. C’est le prix que le tribunal correctionnel de Paris a fixé pour ses activités illégales.

Ce commerçant frauduleux ne se limitait pas aux montres de luxe. Il avait créé un véritable supermarché de la contrefaçon sur la chaîne cryptée de Telegram appelée « La Genèverie ». Un nom qui rend hommage à Genève, la ville des horlogers. De novembre 2019 à février 2022, il a vendu toutes sortes de produits interdits, des faux papiers, des permis bateau ou d’engins falsifiés, et même l’accès à des fiches de police et le système d’immatriculation des véhicules.

Un réseau de contrefaçon démantelé #

Ce n’était pas une opération en solo. Plusieurs personnes, avec des profils très différents, ont été jugées dans cette affaire. Au total, 56 délits ont été reprochés aux huit prévenus. Des crimes allant de la vente de marchandises contrefaites, l’importation de faux en contrebande, le blanchiment, la corruption active, à l’aide au séjour irrégulier. Le réseau a été démantelé grâce à l’action conjointe des douanes et de l’Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLTIC).

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L’administrateur de la chaîne « La Genèverie », un jeune Corse de 25 ans, a également été condamné à une peine de quatre ans de prison. Il devra également payer solidairement avec le faussaire une amende de 200 000 euros aux douanes. Parmi les prévenus, deux ex-policiers adjoints de région parisienne ont également été condamnés à 1 et 2 ans de prison ferme avec interdiction définitive d’exercer leur métier.

Un avertissement pour les contrefacteurs #

Ce cas est un rappel de l’importance de la loi et de l’ordre dans notre société. Les contrefacteurs, quelle que soit la sophistication de leurs opérations, ne sont pas au-dessus de la loi. La sentence prononcée par le tribunal correctionnel de Paris est un avertissement pour tous ceux qui pourraient être tentés de suivre le même chemin.

La contrefaçon est une forme de vol. Elle prive les créateurs originaux des bénéfices de leur travail et nuit à l’économie en général. Les personnes qui se livrent à de telles activités devraient réfléchir à deux fois avant de prendre de tels risques.

Voici un résumé des peines infligées :

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  • Le faussaire : amende de 206 millions d’euros et 4 ans et demi de prison
  • Administrateur de « La Genèverie » : 4 ans de prison et amende de 200 000 euros
  • Deux ex-policiers : 1 et 2 ans de prison et interdiction définitive d’exercer

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