Le périmètre de sécurité pour les JO de Paris 2024 #
Dans une interview accordée au Parisien, le ministre a rassuré le public en déclarant que le maintien de la cérémonie d’ouverture sur la Seine était une « bonne idée », malgré le niveau de menace élevé.
Darmanin a insisté sur le fait que toutes les délégations défileront pour l’ouverture des Jeux, ajoutant que « aucune des 205 délégations ne refuse d’y participer, ni l’équipe américaine, ni l’équipe israélienne, ni l’équipe iranienne ». Il a pris cela comme une preuve que les équipes étaient rassurées par les mesures de sécurisation.
La plateforme d’inscription pour les zones de sécurité #
Une plateforme en ligne sera mise en place à partir du 10 mai, permettant aux individus de s’inscrire pour accéder aux périmètres de sécurité entourant les sites de compétition. Le ministre a prévenu que « vous ne pourrez pas rentrer » sans inscription.
Il a expliqué que cette plateforme concerne « plusieurs dizaines de milliers de personnes : habitants, ayants droit (invités), consommateurs, personnes travaillant dans le secteur ». Il a également précisé que « des criblages de sécurité seront réalisés » pour les personnes inscrites.
Élimination des personnes fichées S #
À ce jour, 195 000 criblages de personnes accréditées aux JO ont déjà été effectués, sur un total de 1 million à réaliser. Gérald Darmanin a révélé que 161 personnes fichées S ont été écartées, dont « 105 pour islam radical, 35 de l’ultradroite, 18 de l’ultragauche et 3 pour ingérence étrangère ».
Par ailleurs, tous les 285 000 agents privés de sécurité travaillant pour les JO ont également été criblés, entraînant « 1 392 refus ». Ces individus ont vu leur « carte professionnelle » retirée en raison d’un casier judiciaire, d’un fichage ou d’une situation irrégulière.
De plus, voici quelques chiffres clés sur le dispositif de sécurité pour les Jeux olympiques de Paris 2024 :
- 205 délégations participant aux Jeux
- 195 000 criblages de personnes accréditées déjà effectués
- 161 personnes fichées S écartées
- 285 000 agents de sécurité privée criblés
- 1 392 refus de cartes professionnelles