Le cri d’alarme du président des chasseurs #
Un message clair et inquiétant a été envoyé : « Nous sommes en train de perdre la chasse à l’alouette ». Un défi de taille est à relever pour défendre cette tradition ancestrale face à ses opposants.
Laurent Vicini a fait état de son expérience à Paris lors de sa comparution devant la 6e chambre du contentieux du Conseil d’État. Il a eu à affronter des associations de protection des animaux, dont One Voice et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui militent pour l’éradication de cette chasse traditionnelle.
La montée au créneau au niveau européen #
Face à l’échec de sa défense au niveau national, le président des chasseurs du Lot-et-Garonne annonce qu’il est temps de s’adresser à l’échelle européenne. La fédération demande une réécriture des arrêtés régissant la chasse traditionnelle à l’alouette. Une annonce qui a suscité une vive réaction parmi l’assistance.
Le directeur de la fédération du Lot-et-Garonne, Alain Gigounoux, a expliqué que l’enjeu principal réside dans la directive oiseaux de 1979. Celle-ci stipule qu’il n’est possible de chasser qu’avec des fusils si aucune autre solution satisfaisante n’est envisageable. Les opposants à la chasse traditionnelle considèrent le fusil comme une solution appropriée, ce qui pose problème pour les défenseurs de la tradition.
Le soutien des élus locaux et de l’association des maires #
La menace plane non seulement sur la chasse à l’alouette, mais aussi sur d’autres pratiques traditionnelles comme la chasse aux palombes et celle du chien courant. Face à cette perspective, les élus locaux ont exprimé leur soutien à la cause des chasseurs. Jean Dionis, maire d’Agen et président de l’association des maires de Lot-et-Garonne, a notamment insisté sur l’importance de préserver l’exception culturelle lot-et-garonnaise.
De nombreux autres élus ont également pris part à la défense de ces traditions. La députée Hélène Laporte a ainsi fait le lien avec le président de la République pour lui demander de tenir ses promesses de campagne concernant les chasses traditionnelles. Serge Bousquet-Cassagne, président de la chambre d’agriculture, est allé plus loin en appelant à la révolte.
Une culture en danger #
La chasse à l’alouette est plus qu’une pratique, c’est une tradition, un art de vivre qui risque aujourd’hui de disparaître. C’est toute une culture qui est en jeu. La lutte contre l’interdiction de ces chasses traditionnelles est donc essentielle pour préserver un patrimoine local.
Les craintes des chasseurs sont nombreuses :
- La disparition de la chasse à l’alouette
- L’interdiction potentielle d’autres chasses traditionnelles
- La perte d’une part importante de la culture locale
La bataille n’est pas encore perdue et le président des chasseurs du Lot-et-Garonne se dit prêt à se battre au niveau européen pour défendre ces traditions ancestrales.