Implication de Luis Rubiales et Gérard Piqué dans une affaire de corruption #
Luis Rubiales, l’ancien directeur du football espagnol, et le célèbre footballeur Gérard Piqué se retrouvent au cœur d’une enquête judiciaire pour corruption. Leurs noms ont été associés à un contrat controversé de délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite.
La justice espagnole a convoqué Luis Rubiales le 29 avril pour une audition à huis clos concernant une affaire de corruption en lien avec des contrats signés par la Fédération. Ce scandale s’ajoute à d’autres accusations à l’encontre de Rubiales, notamment pour une affaire de baiser forcé à la championne du monde Jenni Hermoso.
Les détails de l’enquête #
L’enquête porte sur des irrégularités dans les contrats signés par la Fédération espagnole de football (RFEF) durant ces cinq dernières années. Des perquisitions ont été réalisées aussi bien au siège de la Fédération qu’au domicile de Luis Rubiales à Grenade ou encore dans la maison où il résidait en République dominicaine.
Le point central de l’enquête est le contrat lucratif conclu pour délocaliser la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite. L’Arabie saoudite organise depuis 2020 les demi-finales et la finale de cette compétition, récoltant environ 40 millions d’euros par an.
- Le contrat pour la délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite
- Les incohérences dans les contrats signés par la RFEF
- La participation de Gérard Piqué à travers sa société Kosmos
La relation entre Rubiales et Piqué #
La société Kosmos de l’ancien défenseur du FC Barcelone, Gérard Piqué, a joué un rôle d’intermédiaire dans cet accord. En 2022, des enregistrements de conversations entre Rubiales et Piqué ont été publiés. On y entendait les deux hommes discuter de commissions de plusieurs millions d’euros. Les deux hommes ont toujours défendu la légalité de cet accord.
Cependant, les enquêteurs ont demandé à la principauté d’Andorre d’avoir accès à des comptes liés à Gerard Piqué. Luis Rubiales, toujours sous le feu des projecteurs, fait également face à une autre mise en examen pour agression sexuelle et « coercition » en relation avec l’affaire du « baiser forcé ».
