Une militante intrépide dans le monde de la pêche artisanale #
Naviguant sur les eaux agitées de la Manche, elle lutte pour mettre fin à l’omniprésence du combo saumon surimi dans nos assiettes. Son combat va au-delà de la simple cuisine, s’attaquant à la grande distribution et aux politiques relatives aux zones maritimes protégées.
Le travail qu’elle mène est loin d’être facile. Les journées sont longues et répétitives, tirant les casiers un à un de la mer agitée, libérant les jeunes araignées, appelées moussettes, de leurs pièges. Les dangers sont omniprésents, comme elle le rappelle : «Chez les pêcheurs, il y a un danger de la mort qui plane constamment au-dessus de nos têtes.»
Un combat pour la sécurité et l’égalité #
Malgré son apparence frêle et sa voix douce, Emmanuelle Marie est une force de la nature. Après avoir fait l’expérience terrifiante de tomber à la mer, elle fait maintenant preuve d’une prudence accrue, portant toujours son vêtement à flottabilité intégrée (VIF) à bord. Cependant, elle déplore que la sécurité soit souvent perçue comme une affaire de femmes dans ce domaine.
La lutte d’Emmanuelle ne se limite pas à la sécurité. Depuis qu’elle travaille sur son bateau, la Petite Laura, aux côtés de son mari Jérôme, elle défie les normes de genre dans ce qu’elle décrit comme une «société patriarcale qui ne veut pas qu’une femme soit pêcheuse».
Faire face aux résistances #
Emmanuelle Marie s’est forgée une place dans le monde de la pêche artisanale, malgré l’opposition de sa famille et de la société en général. Elle défend sa place dans ce milieu qu’elle décrit comme «rustre» où son rôle est souvent minimisé.
Malgré les défis, elle continue de naviguer et de défendre ses convictions. Modeste, Emmanuelle prétend n’être «personne dans ce monde de la pêche», mais son histoire prouve le contraire. Elle est une voix courageuse qui défie les normes établies et travaille sans relâche pour un avenir plus sûr et équitable dans l’industrie de la pêche artisanale.
Voici quelques points clés sur Emmanuelle Marie et son travail :
- Elle est une pêcheuse artisanale dans la Manche.
- Elle milite pour une approche plus durable et éthique de la pêche.
- Elle défie les normes de genre dans l’industrie de la pêche.
- Elle milite pour une plus grande sécurité dans le métier de pêcheur.
- Elle travaille aux côtés de son mari Jérôme sur leur bateau, la Petite Laura.