La Serbie : une future membre de l’Union européenne #
Macron a réitéré cette vision lors d’une réception officielle de son homologue serbe, Aleksandar Vucic, affirmant que le pays doit faire « chacun sa part du chemin » pour atteindre l’objectif ultime de l’intégration à l’UE.
Macron a également insisté sur le fait que les obstacles du passé ne devraient pas entraver le progrès de la Serbie vers son avenir dans l’Union. Cette déclaration intervient alors que la Serbie, qui est actuellement en pourparlers pour rejoindre l’UE, a condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, tout en refusant de se joindre aux sanctions imposées par l’Occident à Moscou.
L’appel à une plus grande convergence politique #
En outre, Emmanuel Macron a souligné l’importance pour la Serbie de s’aligner davantage sur les décisions de politique étrangère de l’UE. Il a également exhorté le pays à renforcer son état de droit, son indépendance, sa justice et le pluralisme de ses médias.
Macron a également appelé à des efforts accrus pour surmonter les tensions entre la Serbie et le Kosovo suite à des événements tragiques passés. Il a insisté sur le fait que les responsables de l’attaque de Banjska devaient être traduits en justice et rendre des comptes.
Le regard vers l’avenir #
Le président français a également promis de veiller à ce que les engagements pris par les autorités de Pristina soient respectés et que des élections soient organisées rapidement au nord du Kosovo pour élire de nouveaux maires dotés d’une véritable légitimité démocratique.
Il a également demandé de surmonter les tensions créées par les décisions récentes du Kosovo concernant les transferts financiers, en faisant référence à l’interdiction des transactions commerciales en dinars serbes, auparavant tolérées dans les zones où la population est majoritairement serbe, au Kosovo.
- Le futur de la Serbie dans l’Union européenne
- La nécessité d’une plus grande convergence politique avec l’UE
- La résolution des tensions entre la Serbie et le Kosovo
