Découverte fascinante : les ports maritimes, des vecteurs insoupçonnés dans la diffusion d’un cancer inoffensif pour l’homme chez les moules

Une révélation surprenante nous vient de Montpellier : le cancer transmissible chez les moules, une maladie bénigne non affectant la consommation humaine, serait lié au trafic maritime et plus précisément au biofouling.

Un cancer bénin chez les moules lié aux ports maritimes #

Ce sont les conclusions d’une étude récente menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Montpellier et du CNRS.

On découvre ainsi que les ports maritimes agissent comme des foyers épidémiologiques, contribuant à la propagation mondiale de ce cancer contagieux spécifique aux moules. Une découverte qui n’a pourtant pas de quoi nous inquiéter : la maladie n’est pas transmissible à l’homme, et n’engendre pas un taux de mortalité élevé chez les bivalves.

Pas de danger pour l’homme, une propagation mystérieuse #

Malgré le terme effrayant de « cancer transmissible », il n’y a aucun risque pour l’homme. Il s’agit uniquement de cellules et la prévalence de la maladie est faible. Le plus fascinant demeure la façon dont ce cancer se propage : les cellules parviennent à quitter une moule et, à travers l’eau, à infecter une autre moule voisine.

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Autre fait surprenant, la majorité des cancers ont été trouvés dans les ports. Deux hypothèses ont été formulées pour expliquer ce phénomène. D’une part, l’environnement portuaire, avec sa forte population et sa pollution potentielle, pourrait affaiblir le système immunitaire des moules, facilitant ainsi l’infection par les cellules cancéreuses. Cependant, cette théorie n’a pas été prouvée.

Le rôle du trafic maritime dans la propagation du cancer #

La deuxième hypothèse, plus plausible, met en cause le trafic maritime. En effet, tous les ports sont connectés et le transport des animaux sur les coques des navires, le biofouling, pourrait favoriser la propagation de la maladie. On peut établir un parallèle avec la pandémie de Covid-19 : sans le trafic aérien, le virus n’aurait pas pu se répandre aussi rapidement à l’échelle mondiale.

Il est donc temps de prendre conscience de l’impact du trafic maritime sur la biodiversité et de faire des efforts pour le limiter. Les chercheurs espèrent maintenant comprendre comment ce cancer se transmet et comment cette propagation mondiale a eu lieu.

Voici quelques faits marquants sur ce cancer bénin des moules :

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  • Il est connu depuis les années 70.
  • Il serait apparu il y a entre une centaine et un millier d’années.
  • Il est présent sur la façade atlantique, la côte de la Manche, en Méditerranée, au Chili, au Japon et au nord de l’Europe.
  • Son nom est « MtrBTN2 ».

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