Atos lutte pour une restructuration financière : des investisseurs se préparent pour une éventuelle acquisition

Atos, le géant français de l'informatique, se trouve actuellement au cœur d'une crise financière.

La crise financière qui secoue Atos #

Le groupe a présenté aux marchés un plan de restructuration de sa dette de 4,6 milliards d’euros. Incapable de rembourser cette somme, Atos explore différentes options pour sortir de cette situation délicate.

Deux candidats à la reprise de l’entreprise ont récemment renoncé à leurs offres. Cependant, Atos, qui emploie 100 000 personnes et travaille pour la dissuasion nucléaire française, cherche activement à trouver une solution pour éviter le pire.

Les négociations avec les banques créancières #

Depuis plusieurs semaines, Atos est en pourparlers avec ses banques créancières. Hélène Bourbouloux, administratrice judiciaire, a été mandatée pour gérer ces négociations. La solution immédiate envisagée est un rééchelonnement de la dette. Cependant, cette option serait en réalité le début d’un processus plus long, incluant un nouvel appel à candidatures pour la reprise du groupe.

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Quelle que soit l’issue, tous les scénarios impliquent une injection de fonds et une augmentation de capital. Une partie de la dette bancaire pourrait également être convertie en capital, ou les créanciers moins chanceux pourraient voir leurs créances effacées.

Les potentiels repreneurs d’Atos #

Deux offres sont en lice pour la reprise d’Atos. La première émane du cabinet de conseil Onepoint, dirigé par David Layani. Ayant levé 500 millions d’euros auprès du fonds américain Carlyle, Onepoint détient déjà 11,4% d’Atos et ambitionne de devenir l’actionnaire de référence du groupe informatique.

Le second candidat potentiel est Daniel Kretinsky, qui reste intéressé par la branche d’infogérance d’Atos. Il pourrait s’allier à d’autres investisseurs, comme le groupe canadien CGI, très intéressé par la branche cybersécurité, IA et supercalculateurs d’Atos.

Outre ces deux offres, d’autres solutions sont envisagées pour Atos :

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  • Une scission d’Atos en deux entités.
  • Un projet alternatif qui maintient l’unité d’Atos et où l’Etat rentrerait au capital.
  • La vente des activités américaines, comme Syntel, pour se recentrer sur l’Europe.

Face à ces défis financiers majeurs, Atos est résolu à trouver une solution qui garantira sa pérennité et sa capacité à continuer à servir ses clients et ses employés.

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