Shopping post-grossesse: une vraie source d’angoisses

Faire du shopping 4 mois après son accouchement n’est pas une si bonne idée que cela pour son estime de soi! Je l’ai compris hier, lors de ma première vraie virée shopping depuis mon accouchement.

Jusque là, je m’étais seulement achetée des fringues par nécessité parce que mes fringues de grossesse étaient devenues bien trop grandes mais que, pour autant, je ne rentrais pas encore dans mes fringues d’avant-grossesse. D’ailleurs, même s’il ne me reste que 4kgs à perdre pour retrouver mon poids d’avant-grossesse, je ne rentre toujours pas dedans. J’ai donc décidé de renouveler ma garde-robe en m’offrant une petite virée shopping accompagnée de ma mère et de ma fille qui se révéla plus compliquée que prévu!

Comment mettre en valeur ce corps qui n’est plus vraiment le mien? #

Très tôt, dès l’âge de 12/13 ans, j’ai pris conscience des atouts que je devais mettre en valeur pour dissimuler mes complexes. J’ai donc toujours pris beaucoup de plaisir à m’habiller. J’ai d’ailleurs testé de nombreux styles au cours de mon adolescence pour finalement finir par trouver le mien: un style « romantico-sexy » que j’ai peu à peu abandonné au cours de ma grossesse au profit de fringues plus confortables qu’esthétiques!

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Oui mais voilà, aujourd’hui, 9 mois de grossesse et 20kgs de pris plus tard, la plupart de mes atouts n’en sont plus!

Ma morphologie a tellement changé que j’ai l’impression d’être enfermée dans un corps qui n’est pas le mien. Le pire c’est que malgré mes efforts alimentaires, sportifs et cosmétologiques, rien n’y fait, je perds peu à peu mes kilos superflus mais ma morphologie ne change pas!

Dans ces conditions, impossible de savoir ce qui pourrait éventuellement me mettre en valeur (et pourtant je suis conseillère en image!!!).

Si ma mère n’avait pas été là pour me raisonner, je crois que je serais revenue avec tout un tas de sweats et de jupes à mon image: informes (en plus, il n’y avait que cela dans les boutiques, visiblement, le sweat prépare son grand retour pour la rentrée mais nous aurons probablement l’occasion d’en reparler).

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L’angoisse de revenir les mains vides #

Une boutique, deux boutiques, trois boutiques, … neuf boutiques et toujours aucun sac dans les mains, du moins, aucun sacs de fringue parce que niveau produits de beauté, je me fais plaisir! Mon radar à jolies choses est toujours aussi performant, je craque sur plein de trucs mais je n’essaye rien! A quoi bon, ça ne m’ira pas! Au moins mon visage, lui, n’a pas changé alors à défaut de dévaliser les boutiques de prêt à porter, je dévalise les parfumeries et autres boutiques de cosmétiques.

Peu à peu je prends conscience que mon estime de moi-même en a pris un sérieux coup et ce n’est qu’un début!

Mon expèrience de shopping post-grossesse
Faire du shopping après une grossesse: toute une histoire

Ma mère m’encourage, l’envie y est mais je ne me projette dans rien! Comment pourrais-je mettre en valeur un vêtement alors que je ressemble à un flanby mal démoulé ou comment un vêtement pourrait-il mettre en valeur un flanby mal démoulé?

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Mes proches diront que j’exagère! L’image que j’ai de moi-même ne correspond certainement pas à celle que je renvoie, j’en suis bien consciente, c’est d’ailleurs rarement le cas, mais dans le miroir, c’est ce que je vois: un flanby mal démoulé!

Je sais que je suis trop exigente vis à vis de moi-même, qu’il y a encore 4 mois j’avais 16kilos en plus, que j’ai une merveilleuse petite fille en parfaite santé, que mon mari me trouve toujours aussi désirable, bla, bla, bla… Peu importe, cela ne changera rien à la donne tant que je n’accepterais pas cette nouvelle morphologie mais il faut d’ores et déjà que je commence par faire le deuil de l’ancienne! Certes j’étais loin d’être parfaite mais, sans aucune prétention, je crois que je peux dire que je m’aimais bien!

Les cabines d’essayage: un véritable cauchemar #

Dernière boutique avant de repartir, ma fille commence à sérieusement s’impatienter (et ma mère aussi je crois même si elle ne laisse rien transparaître): il faut que je reparte avec quelque chose! Je tombe sur une jolie petite combishort, m’empare d’un pantalon pour remplacer la jupe informe que je porte et me lance direction les cabines d’essayage.

Je commence par essayer le pantalon. Miracle, le 40 me va, je suis bien dedans mais… ma culotte de cheval semble avoir doublé de volume, c’est juste une horreur! D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les boutiques de prêt à porter s’acharnent à mettre des éclairages directs dans leurs cabines d’essayage, il n’y a rien de mieux pour mettre en évidence la cellulite que nous nous efforçons toutes à ne pas voir!

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Je passe donc à la combishort. Mes hanches ont du mal à passer, je force un peu, ça passe mais cette fois ce sont mes épaules qui coincent! La vendeuse derrière la porte me demande si je veux la taille au dessus. Je capitule avec le M, à contrecoeur évidemment, au profit du L qui lui me va, cache à peu près tout ce qu’il y a à cacher sans pour autant me couvrir des pieds à la tête! Avec des escarpins et une ceinture, ça devrait passer! Rendez-vous ici-même dans quelques jours pour voir le résultat.

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